Depuis un bon moment, une certaine catégorie de bidouilleurs se monte des Mac avec un hardware de PC. C’est que qu’on appelle des « Hackintosh ». Mais le développement des puces maison Apple en lieu et place des processeurs Intel est en train de complexifier la donne. Les drivers commencent à disparaitre et le mouvement va s’accélérer avec la généralisation des Apple Silicon dans le temps. S’il est toujours possible de bricoler un Hackintosh avec le système d’exploitation MacOS Sonoma, il faut se faire à l’idée que vous aurez besoin d’une sacrée boite à outil. Globalement, vous allez devoir utiliser certaines solutions de contournement complexes qui vont indubitablement diminuer la sécurité globale de votre machine. Le problème majeur touche la connectivité réseau, wifi, Lan ou BT…Pour l’instant, le meilleur conseil est de rester sur macOS Ventura. Le problème c’est que c’est bien là la démonstration qu’on arrive au bout de l’impasse.
Le passage aux puces Apple Silicon pousse à la disparition des drivers « Intel »
L’heure de gloire du Hackintosh correspondait à la période où Apple se souciait plus de l’esthétique du Mac que de son niveau de performance. Le prix finissant de convaincre les plus accros à MacOS qu’il n’était pas inutile d’explorer une voie alternative. Mais aujourd’hui il convient de constater que les nouveaux Mac sont diablement puissants et qu’on peut s’offrir un Mac Mini, performant et régulièrement mis à jour, pour un prix très raisonnable. La communauté Hackintosh ne peut que constater cette tendance. Il y a quelques heures, un billet d’un blog spécialisé était très explicite :
Hackintosh est sur son lit de mort . Certaines choses fonctionneront encore quelques mois, voire quelques années, selon l’utilisation que vous en faites et si le manque de WiFi vous dérange ou non. Mais pas pour moi. Je peux vivre sans AirDrop, Continuity et Handoff, mais Messages et FaceTime doivent fonctionner. Il y a aussi d’autres choses que Sonoma apporte qui sont importantes pour moi, c’est pourquoi je souhaite les mettre à jour. Couplé au manque de fiabilité décrit et à l’inquiétude si la prochaine mise à jour mineure ou majeure me laisserait au sec – non, ça n’en vaut pas la peine.
